Une seconde résidence à l’étranger? Du neuf dès cette année!

Désormais, la taxation de ces revenus immobiliers étrangers passera donc elle aussi par le revenu cadastral et ce, comme pour les revenus de biens immobiliers situés en Belgique (non loués ou loués à des fins « privées »). Il ne sera, par ailleurs, plus possible de déduire de ces revenus immobiliers étrangers des charges forfaitaires ou des impôts étrangers. En pratique, pour ces biens immobiliers situés à l’étranger, et ce, comme pour les biens immobiliers situés en Belgique (biens non propres, non loués ou loués à des fins privées), le revenu immobilier correspondra au revenu cadastral indexé et majoré de 40%.

Les intérêts liés au financement de ces biens immobiliers restent eux déductibles (déduction fédérale).

L’impact fiscal de ce changement sera toutefois très limité puisqu’en principe, ces revenus restent exonérés sous réserve de progressivité.

Concrètement, si vous possédiez déjà un bien immobilier à l’étranger, l’administration fiscale vous a contacté pour recueillir une série de de données lui permettant d’établir ce revenu cadastral. C’est précisément ce revenu cadastral non indexé et non majoré, tel qu’il vous a été communiqué par les autorités fiscales dans le courant de cette année, qu’il vous faudra désormais reprendre (pour la première fois) dans votre déclaration annuelle à l’impôt des personnes physiques (année de revenus 2021 – exercice d’imposition 2022).

Si ce revenu cadastral ne vous pas été communiqué (pour l’une ou l’autre raison), il vous revient de prendre le plus rapidement possible contact avec l’administration fiscale (cellule RC étranger). 
Pour plus de détails sur ce changement, nous vous invitons à lire notre article publié précédemment.